L’esprit sociétaire

Fondée en 1919, la SCHG est une coopérative d’habitation qui a pour but de mettre à disposition, exclusivement de ses sociétaires et de leurs familles, des logements à des conditions favorables ainsi que des surfaces d’activités.

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Emmanuel Rolland

Pasteur

Entré à la SCHG en 2002, le pasteur Emmanuel Rolland n’a jamais cessé depuis d’être sociétaire de la Coopérative même si dans les faits, il n’y aura vécu que quelques années : entre 2002 et 2006 à Cité Franchises 36 et depuis 2015 à Cité Villars 24.

 

Être sociétaire

J’ai débuté comme pasteur à la paroisse de Servette-Vieusseux en 1996 ; j’habitais alors le presbytère d’Avully et au moment où il m’a fallu le quitter en 2002, c’est tout naturellement que j’ai déposé mon dossier à la SCHG.

Non seulement habiter ici me permettait de vivre dans le quartier où j’exerçais comme pasteur, à un tarif défiant toute concurrence, mais j’y ai découvert en plus un environnement paisible, humain et un souci de la part des responsables, de soigner ce que l’on appelait dans les années 2000 le « vivre ensemble ». A cette époque par exemple, on parlait beaucoup de « sentiment d’insécurité » dans les cités, et très vite, les responsables ont mis sur pied un groupe réunissant des sociétaires locataires avec des travailleurs sociaux, des responsables associatifs, du personnel de sécurité, essayant non seulement de sonder ce « sentiment » mais de sécuriser, dans tous les sens du terme, et de rassurer.

J’ai trouvé dans ce cadre une grande qualité d’écoute et un sens aigu des responsabilités qui ont permis d’apporter des réponses concrètes : par exemple, mettre à la disposition des jeunes une salle ou encore proposer de nouveaux aménagements et du mobilier urbain. Cette action commune a porté ses fruits, car le sentiment d’insécurité s’est progressivement atténué. Que ce soit au 36 Franchises ou j’ai vécu de 2002 à 2006 ou au 24 Villars, où je vis aujourd’hui, je suis reconnaissant de la bonne entente entre voisins venant pourtant de cultures et d’horizons très différents. Je sens aussi un très grand respect mutuel. Quant aux relations avec les concierges, le personnel administratif de la SCHG, elles ont toujours été excellentes. Je suis donc un sociétaire reconnaissant, très conscient d’être un privilégié et qui trouve d’autant moins de raisons de se plaindre que j’ai vécu ailleurs, dans des logements beaucoup plus chers, mais où je ne vivais beaucoup moins bien.

 

Si la SCHG était un véhicule ?

Une 2CV, car c’est à mon sens le plus humain des véhicules. Fiable, simple, fidèle, économique, la 2CV remplit sa fonction. Elle roule, avec le charme en plus. Elle est indémodable. Une voiture antisystème par excellence. Et c’est aussi la voiture dans laquelle j’ai toujours roulé.